mercredi 28 février 2007

Géographie de la Foire et d'ailleurs

Après quatre ou cinq tours complets de la Foire du Livre, les pieds deviennent lourds mais les choses se précisent. Je commence à ne plus trop chercher les emplacements des différents éditeurs. Et je serai bientôt capable de faire le guide pour les visiteurs qui deviennent de plus en plus nombreux. Cet après-midi, puisqu'on est mercredi, les enseignants devraient être en nombre. J'en ai vu qui demandaient à l'entrée un paquet cadeau qui leur serait destiné, ils ne savaient pas où. Mais qu'on ne me le demande pas: je ne le sais pas non plus.
Tout le monde ne s'amuse pas de la même manière, ceci dit. Tout à l'heure, une classe a surgi à l'extérieur, et tous ces jeunes gens soufflaient, excédés par la visite. Je les imagine très bien avoir accueilli la proposition avec plaisir, parce que c'est quand même mieux que la classe, et puis réfréner leur enthousiasme parce qu'après tout, c'était une obligation.
Mais il y a des gens heureux. Jean-Louis Massot m'a emmené sur son stand des Carnets du dessert de lune, fier d'un catalogue maintenant bien étoffé. Fier aussi, malgré son travail d'éditeur et de diffuseur, d'avoir réussi à boucler l'écriture d'un recueil de poèmes à temps pour qu'il soit présent ici.
Et Luce Wilquin me dit, sur son stand à elle: "Les choses vont de mieux en mieux, on sent un décollage. D'ailleurs, nous allons engager une attachée de presse pour la France."
La géographie de la Foire m'entre donc par les pieds et les rencontres.
La géographie du monde s'écrit par l'intermédiaire d'auteurs comme Yves Lacoste, qui était à midi (et quelques minutes) interrogé par Huues Le Paige dans l'espace Babel: "Hérodote était l'agent secret de Périclès", affirmait-il, ajoutant qu'Alexandre le Grand s'était aussi beaucoup servi des observations d'Hérodote.
Moralité: méfiez-vous des géographes, surtout quand ils se mêlent de géopolitique.

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