mercredi 28 février 2007

Un monde à l'endroit, un monde à l'envers

Pierre Hazette était interrogé par Nicole Debarre à propos de son roman "Les taxis de Dakar" (Le Grand Miroir). Un livre que je n'ai pas lu mais qui est à l'évidence imprégné de sa connaissance d'un pays où il est en poste depuis trois ans. C'est donc en connaissance de cause qu'il évoque les questions de richesse et de pauvreté en Afrique. Qu'il parle du Club Méditerranée dont les bénéfices se font dans le pays d'accueil mais sont évidemment rapatriés au siège parisien. Il croit que la question est tout sauf anecdotique. Et qu'il faudra bien un jour que les pays africains aient ou prennent le droit de recevoir les retombées. Eux-mêmes. Et qu'elles bénéficient vraiment à la population, ce qui n'est presque jamais le cas dans les pays producteurs de pétrole.
Il a raison, évidemment.
Le monde est à l'envers, le remettrons-nous à l'endroit?
Et si devoir sortit pour fumer une cigarette était l'occasion de faire des rencontres? J'ai reçu ainsi un papier portant un slogan étonnant: "Prenez une longueur d'avance! Soyez candidat à l'Extinction Volontaire de l'Espèce Humaine!" Voilà qui interpelle. Du coup, j'ai demandé s'il y en avait d'autres. La réponse était oui. Et ça secoue tout autant. J'ai éteint ma clope et je suis donc allé au stand 143 de la Lorraine. Où l'on trouve le "Manifeste anti-nataliste" de Théophile de Giraud. Et quelques livres assez décoiffants, à découvrir sans oeillères.
A côté, c'est l'Alsace. J'irai peut-être voir demain. Mais je ne sais plus à quoi m'attendre, Un monde à l'endroit, un monde à l'envers, et recommencez, est-ce que ça finit par faire un tricot?

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